Les enquêtes d’engagement : catalyseur d’épanouissement et de performance

Écouter les collaborateurs serait la clé de leur bien-être (pour information, les salariés français sont parmi les moins engagés d’Europe dans leur travail[1]). À ce titre, les enquêtes d’engagement foisonnent. Toutefois, leur succès dépend avant tout de l’intention et de la manière dont la démarche est mise en œuvre. Alors, comment les améliorer pour les rendre vraiment efficaces ?

1. L’anonymat pour libérer la parole : pour tirer le meilleur parti des enquêtes, les collaborateurs doivent pouvoir y répondre en toute confidentialité.

2. Simplifier pour maximiser l’impact : il serait préférable de réduire le nombre de questions (moins de 10) et de raccourcir les cycles d’enquête (inférieur à 3 mois) avec des thèmes différents à chaque itération – sauf s’ils réapparaissent régulièrement comme la thématique de la charge de travail.

3. Agir en alignement avec la stratégie d’entreprise : il est nécessaire que les directeurs ou managers soient en mesure d’expliquer clairement toutes les décisions stratégiques à leurs équipes. Ces dernières se doivent d’être accompagnées pour mettre en place les actions correctives, en accord avec cette stratégie.

4. Communication régulière à tous les niveaux de l’entreprise : les résultats et actions doivent être communiqués de manière simple et régulière, en mettant en avant les équipes qui les ont menées.

5. Les non-participations à l’enquête : ce critère doit être pris en compte et analysé, car il peut être le signe d’une éventuelle perte de motivation, confiance ou autre.

L’engagement des collaborateurs est un investissement stratégique qui se traduit par des avantages en termes de productivité, de rétention des talents et de performance globale de l’entreprise.

Kayvimol Houl


[1] Étude Gallup, Juin 2023 : State of the Global Workplace