Avec le dérèglement climatique, les évènements extrêmes (feux, inondations…) s’intensifient et perturbent de plus en plus l’activité des entreprises ; les experts du GIEC estiment qu’à +1,5°C (l’objectif fixé aux Accords de Paris pour 2100), le niveau de la mer s’élèvera de 0,5 m, les canicules seront 3 fois plus fréquentes, les pluies extrêmes augmenteront de 50 %.
Or, on va atteindre le +1,5°C dès 2030, soit 70 ans avant l’objectif.
Avec la hausse des températures, les approvisionnements, les usines, le transport mondial seront en danger. C’est pourquoi, comme nous l’a montré MALCOM STEWART lors de la réunion de la Commission RSE,comprendre le climat est essentiel, et constitue un levier d’employabilité : montrer qu’on se maintient à jour sur ce sujet et analyser les principaux leviers de décarbonation de l’entreprise permet de l’aider dans sa trajectoire de réduction des gaz à effet de serre (GES).
Pour identifier ces leviers de décarbonation, il faut comprendre où l’entreprise émet le plus de GES : est-ce par la combustion d’énergie lors de la production (« scopes » 1 et 2), ou bien plutôt en amont et en aval de la fabrication – l’extraction de matières premières, leur transformation, son transport… (« scope » 3) ? Ensuite, ce décompte des GES est intégré dans le reporting de durabilité de la « CSRD »*, qui permet de piloter sa stratégie d’entreprise et son business model durable et, in fine, d’avoir accès aux meilleurs financements.
Notre objectif commun est de réduire, drastiquement et aussi vite que possible, les émissions, d’atteindre le « net zéro émission » sur l’ensemble de la planète à horizon 2050, autrement dit ne pas émettre plus de CO2 qu’on en absorbe via les puits de carbone (océans, forêts, sols…).
Chacun de nous doit participer. Parce qu’on n’a encore rien vu.
*CSRD : Corporate Sustainability Reporting Directive.
Laetitia du Rivau
Directrice Marketing et Communication

